Mon regard sur… La guerre ou la paix : à nous de choisir !
Tout le monde aspire à la paix, à la Paix dans le monde entier !…
Et pourtant, regardons bien au fond de nous combien nous sommes souvent emportés par nos petites guerres personnelles. Plus encore, combien nous les entretenons chaque fois que nous accusons les autres d’être responsables de nos souffrances. Chaque reproche est un coup de feu dans l’invisible qui fait une victime à côté de nous.
Gitta nous disait souvent :
– « L’homme a un besoin viscéral d’être important. Et il a à sa disposition deux moyens d’y parvenir : la haine ou l’amour ».
Pour moi c’est l’une des révélations les plus percutantes du livre dialogues avec l’ange : nous avons le pouvoir, à chaque événement de nous détruire ou de nous construire. Nous n’avons aucun pouvoir sur les évènements qui nous arrivent, mais nous avons celui de choisir de mal les vivre ou de bien les vivre.
Si nous voulons vraiment la paix, il existe une solution : LA CHOISIR !
La choisir vraiment !
TU PEUX TOUJOURS DESCENDRE,
TU PEUX TOUJOURS REMONTER,
CELA NE DEPEND QUE DE TOI.
LE CROIS-TU ?
Dialogues avec l’ange – Entretien 11 – Lili
Il suffit de décider ce retournement intérieur :
- Quand j’accuse l’autre : où suis-je responsable, moi ?
- Quand je vois tout en noir : où est le blanc ?
- Quand quelque chose m’agace : où est le positif de cet événement ?
- Quand j’endure une situation : comment puis-je en profiter ?
- Quand je juge les autres : comment trouver le ni ‘bourreau-ni victime’ ?
- Quand je me juge : comment me le donner le droit à mon imperfection du jour ?
Il suffit que le besoin d’être meilleur devienne plus fort dans nos poitrines que le besoin d’avoir raison. Que le besoin d’être bien devienne plus impérieux que celui d’avoir mal. Ils servent à cela, tous les chemins spirituels : à nous faire goûter au meilleur de nous-même pour nous donner envie d’y retourner… et nous offrir des outils pour y parvenir.
Et quel que soit l’outil que nous utilisons, le miracle a lieu : nous passons d’un poing fermé qui allait frapper à une main ouverte qui va caresser.
Alors, tous les drames s’apaisent. Et les événements insupportables se transforment en opportunités de partager, en moment de véritable amour, en dépassements joyeux de nous -même.
Oui, notre premier élan sera toujours d’accuser le monde entier de nos infortunes, que le second élan soit de saisir à bras le corps n’importe quel outil qui nous retourne.
Il n’y a pas de trucs, pas de recettes miracle pour devenir un Etre d’Amour.
Il y a une seule décision qui change tout : souffrir ou sourire à nous de choisir !
LE SOURIRE ELEVE AU-DESSUS DE TOUT
…
UNE SEULE ISSUE : LE SOURIRE
Dialogues avec l’ange – Entretien 35 – Lili
C’est le grand challenge de toute l’espèce humaine : ferons-nous le bon choix ?
Extrait du livre « Dialoguer avec son ange, une voie spirituelle occidentale », chapitre 3 p.53 à 55
Un jeudi, j’étais arrivée avec un problème de jalousie envers certaines femmes qui approchaient mon mari. Mon Dieu, comme la jalousie est douloureuse, un vrai poison ! C’est de la glu épaisse dont on ne parvient pas à se défaire, et se raisonner ne sert à rien. Pourtant, ce jour-là, en quelques instants un dialogue a surgi sur l’utilité de la jalousie, sur sa place dans la vie affective humaine.
On jalouse toujours ce que l’on pourrait être !
Soit tu le deviens, et la rivale disparaît !
Soit tu l’ignores, et la jalousie reparaît !
(Bernard – 1989)
Incroyable, moi qui pensais que c’était une maladie honteuse ! Voilà que maintenant la jalousie avait sa raison d’être, et que j’avais la possibilité de transformer ce mal en bien ! Je découvris alors peu à peu que ma jalousie m’indiquait en fait une partie de ma féminité qu’il me restait à accomplir. Ce qui semblait être un mal devenait soudain précieux à ma propre évolution. Un comble ! Mais malgré cette indication précise, je ne réussis pas, dans les semaines qui suivirent, à opérer cette transformation. Ma souffrance était trop profonde.
C’est Gitta qui vint à ma rescousse, avec ce petit sourire en coin que nous lui connaissions bien. Elle m’informa qu’elle et son ange avaient trouvé une solution à mon problème. Voilà, désormais j’avais le droit d’être jalouse à loisir, à condition de ne plus en polluer mon mari mais… de venir lui confier ma souffrance à elle, Gitta. Et elle ajouta, le sourire encore plus en coin : « Et tu me chanteras ta jalousie sur un air d’opéra ! »
J’en suis restée bouche bée ! Mais lorsque j’eus le courage de le faire, j’assistai à un vrai miracle. Chanter trois petites notes de Verdi… et constater que ma souffrance dégonflait à vue d’oeil ! Mon invincible drame amoureux ne résistait pas à trois notes d’opéra ! Je me retrouvais soudain si tranquille face à ces rivales potentielles que le constat de mes manques pour en être jalouse à ce point fut évident. Je pus alors prendre l’engagement de devenir moi-même ce que je jalousais chez les autres.
Une chose est certaine : c’est bien l’ancienne jalouse d’hier qui m’a permis d’accomplir la femme que je suis aujourd’hui. J’avais réussi à transformer un mal en bien. Et sur ce point, ma dette est si grande envers Gitta, pour m’avoir libérée de cette infirmité.