Mon regard sur… Le rôle du dialogue avec l’ange
Le dialogue avec l’Ange, c’est le printemps de l’espèce humaine.
Il a fallu que l’arbre invente la respiration de ses feuilles,
Il a fallu que l’animal invente la chaleur intérieure,
pour que l’homme soit capable d’inventer le dialogue avec l’Ange.
Il faut contempler toute l’histoire de la vie sur Terre
pour saisir l’importance de cette prochaine performance terrestre.
Gitta Mallasz
Dialoguer avec son ange – Une voie spirituelle occidentale – p. 72
Voilà ce à quoi nous sommes conviés : contribuer à l’évolution de l’espèce humaine !… Magnifique, géant et grave à la fois !
Qu’est-ce que le dialogue avec l’Ange ?
…une école pour apprendre à aimer…
Aimer quand on va bien, c’est plutôt simple.
Aimer quand on a mal, c’est plus difficile.
Or, chaque souffrance est l’indication que ce que nous vivons « n’est plus bon ». C’était bon jusqu’à aujourd’hui, mais ce n’est plus bon désormais.
Tu accueilles en toi le mal
et tu le transformes en bien.
Car le mal n’existe pas,
mais seulement la force non transformée.
Dialogues avec l’ange – Entretien 29 avec Gitta – p.175
Alors, dialoguer avec son Ange, c’est apprendre comment faire de nos petits ou grands problèmes des rendez-vous pour grandir en amour. Car chacun de nos problèmes contient en vérité une pierre précieuse cachée sous le minerai brut que nous sommes invités à extraire avec une infinie attention !…
Dialoguer avec son Ange, c’est donc apprendre à regarder chacune de nos difficultés comme une chance pour rencontrer l’être de peur que nous sommes et devenir, grâce à ce Nouveau Regard, un être d’amour pour soi…
C’est ensuite chercher à devenir un être meilleur qui aime et qui donne autour de lui, pour un jour se donner totalement à sa tâche.
La Voie du dialogue avec l’Ange, c’est se mettre en route pour un long pèlerinage intérieur qui ne prendra fin qu’à notre mort. C’est, à chaque pas d’amour conquis, s’apercevoir que l’on peut aimer encore plus, que l’on peut se donner encore plus !
Et tenter… tenter encore !
La vie spirituelle pourrait se résumer à ce passage du bas de nous-mêmes à notre Sommet, du pire au Meilleur, de notre petitesse à notre Grandeur. C’est aussi le passage de notre partie humaine à notre partie divine, de l’homme intelligent à l’homme inspiré. Ou encore selon notre propre voie : de l’homme petit moi qui « prend » à l’homme Grand Moi qui « donne ».
SACHE D’ABORD EMBRASSER
ALORS TU SAURAS VOLER, PAS AUTREMENT
Dialogues avec l’ange – Entretien 12 avec Lili – p.66
Extrait du livre « Dialoguer avec son ange, une voie spirituelle occidentale » chapitre 2 p. 27 à 29
On ne dialogue pas avec son ange de but en blanc simplement parce qu’on le décide un beau jour. Mon Dieu comme trop souvent cette expérience, à cause de sa simplicité, est prise à la légère ! Car enfin, la fonction « dialogue avec l’ange » est une authentique fonction biologique, une nouvelle fonction pour toute l’espèce humaine, une véritable conquête du monde intérieur, tout aussi complexe que l’a été la conquête du monde extérieur depuis les six millions d’années que l’homme existe sur terre. Savez-vous ? La fonction « dialogue avec l’ange », c’est avant tout la façon chrétienne d’avoir accès à la Conscience, cette même conscience que toutes les traditions recherchent chacune à sa manière.
Alors disons-le tout net : on ne dialogue pas avec son ange tant que l’on ne sait pas faire. On ne dialogue pas avec son ange tant que l’on ne sait pas quoi lui demander ni comment le lui demander ! Tout au plus, sans éducation intérieure, parvient-on seulement à bavarder avec nos petits démons, c’est-à-dire a
vec cet étrange bruit qui règne au fond de nos têtes, malgré nous, en toute circonstance, ce qui est bien la preuve d’une discussion avec l’inconscient et non pas avec le conscient !
Et d’ailleurs, au début, quand on essaye vraiment d’écouter ce qui se dit au fond
de soi, on ne perçoit que le grondement des commentaires incessants issus de notre passé pour déformer le présent. Illusion ! Mais oui, c’est cela qui règne dans nos cerveaux : l’illusoire présent interprété chaque instant par le passé.
Il nous faut une longue maturation pour simplement commencer à entendre le bruissement de nos intuitions, les murmures de la vérité sans fard, de cet autre monde psychique qui règne seulement dans la Conscience. Et il nous faudra des années pour faire la différence entre le petit dialogue qui a lieu avec le bas de nous-mêmes – ce dialogue qui se fait malgré nous – et le grand dialogue avec le sommet de nous-mêmes qui reste une expérience spirituelle à conquérir.
Pour mon époux et moi-même, il nous a fallu toute l’aide patiente de Gitta pour que cette fonction s’installe petit à petit, pour que nos yeux s’ouvrent sur ce nouvel horizon intime : l’ange de la Conscience. Car Gitta ne nous a jamais appris à lire le livre Dialogues avec l’ange, elle nous a seulement appris à dialoguer.
Je vais tenter de retracer depuis le début cette expérience qui a tant bouleversé nos existences. Montrer comment cette fonction est apparue, a évolué au fil du temps, et comment Gitta nous a accompagnés dans ce lent apprentissage.
Sombrer dans la matière,
c’est la mort.
S’élancer dans l’esprit,
c’est du passé.
Mais maintenant la voûte se forme, le lien.
Car le chant de l’élu est le lien !
Dialogues avec l’ange – p. 310
Oui, les dialogues conscients avec l’ange sont bien plus que de simples mots. Ils sont une voûte de questions-réponses, une voûte de sincérité ultime, un lien sacré. Ils sont déjà un chant de vérité, que seul celui qui sait dialoguer peut entendre.