Qu’est-ce qui me ferait du bien ?

Mon regard sur… Qu’est-ce qui me ferait du bien ?

Cette petite question n’a l’air de rien…

Elle semble simple et ordinaire ; pourtant elle nous convie à une Grande Aventure de Vie!

Si nous lui sommes fidèles, elle change nos existences.

En apparence anodine, cette question est en fait centrale : car si l’on ne se fait pas du bien, c’est que l’on se fait du mal !… Il n’existe pas d’intermédiaire, d’attitude neutre envers nous-mêmes :

– soit nous nous bien-traitons, soit nous nous mal-traitons ;

– soit nous sommes dans la joie de vivre remplis de remerciements et de reconnaissance, soit nous sommes dans le mal de vivre remplis de jugements.

Et la joie de vivre commence d’abord par s’accorder le droit à ce qui fait du bien à notre petite personne.

C’est une base, un fondement sans quoi rien n’est possible… ni bien vivre avec les autres, ni dialoguer avec notre Ange, ni même servir la Vie.

Ce qui est sève pour la plante,

est joie de vivre pour l’homme.

Sans joie de vivre – sécheresse.

Soyez toujours pleins de joie de vivre !

Cela dépend vraiment de vous.

Cela, c’est votre affaire.

Ce que vous décidez – en vérité – cela sera.

     Dialogues avec l’ange – Entretien 33 avec Gitta

Puisque cette joie de vivre est notre affaire, alors faisons-en vraiment notre affaire ! Considérons-la comme une activité sacrée. Et que notre bien-vivre devienne comme un mantra tout au long de nos journées :

  • Qu’est-ce qui me ferait du bien, là, maintenant ?

Au milieu de nos obligations quotidiennes, c’est un souffle de tendresse envers nous-même que nous nous offrons. Grâce à cette simple question, nous allons vivre une incroyable traversée !

Nous allons tout d’abord rencontrer les plaisirs du petit moi…

Boire un thé bien chaud, marcher au soleil, lire un livre… et déguster à l’infini ces tout petits bonheurs que l’on se refuse d’habitude ou que l’on vit à la sauvette, toujours un peu coupable.

Et puis, nous aurons tous un point de blocage : un plaisir qui réveille notre histoire : une peur d’être ridicule, ou d’être déplacée, ou de se faire avoir… comme dans notre passé.

  • Ah ! non, pas ça…, dit une petite voix en nous.

Par exemple, pour moi, c’était :

  • Lire oui, mais pas des revues ‘people’, pas descendre si bas !…

Il a fallu les encouragements de Gitta pour que je m’abonne à Paris Match et que j’accepte cette partie de moi que j’avais du mal à aimer : la Patricia « bas de gamme ».

La Joie qui découla de ce micro dépassement de mon passé fut disproportionnée :

  • Voilà qui je suis… et voilà jusqu’où je suis capable de m’aimer !

Alors, et seulement alors, arrivent les envies du Grand Moi…

De nouvelles envies apparaissent en nous, plus audacieuses, nouvelles, jamais vécues auparavant : des envies qui nous obligent à être plus GRAND que d’habitude.

Pour moi, ce fut l’envie de créer : dessiner, peindre, sculpter, ou encore écrire. Il m’a fallu dépasser d’autres « Ah ! non, pas ça… » :

  • Qui suis-je pour avoir de telle envies ? Je ne suis pas une artiste, je ne serai jamais à la hauteur !

J’étais de plus en plus dans une vraie joie de vivre.

Seulement alors j’ai pu entendre mon Ange me poussant vers ce qui allait me mettre EN-VIE : m’accomplir réaliser ce que moi seule contenait.

Et là, ce fut une rafale de « Ah ! non, pas ça… ». Car c’est toute notre histoire qui est à dépasser pour réaliser notre propre Nouveau, notre service aux autres, notre Tâche. Et c’est une Joie à nulle autre pareille !

TU ABANDONNES LE MOINS BON

LORSQUE TU GOÛTES LE MEILLEUR.

     Dialogues avec l’ange – Entretien 6 avec Lili

Tout commence avec cette petite question, simple, ordinaire, laïque, adaptable à tous les âges, à toutes les confessions, à toutes les religions :

  • Qu’est ce qui me ferait du bien, là, maintenant ?

Serons-nous suffisamment important à nos yeux pour offrir un vrai espace à nos En-vies ?


 


Extrait du livre « Dialoguer avec son ange, une voie spirituelle occidentale », chapitre 3, p.49-50

Un soir, par exemple, Gitta constata notre fatigue exagérée à force de vouloir toujours aider. Et pour la première fois elle fut méprisante à notre égard : « Ah, ils sont beaux, tous ces « sauveurs » qui s’épuisent dans leur Tâche ! Quand ils seront morts, écrasés de fatigue… leur Tâche mourra avec eux. Qu’auront-ils gagné ? De cela vous êtes responsables ! Car personne ne viendra aider ceux qui vous ont été confiés et que vous aurez abandonnés de la sorte. Personne ! Apprenez à protéger le « petit serviteur » pour que votre Tâche dure, au lieu de vous abîmer dans le service. Car sinon, c’est seulement le complexe stupide du sauveur. Or vous n’êtes pas des sauveurs, vous êtes printemps. Est-ce que le printemps s’épuise ? »

Alors, dans la foulée, elle inventa les jeudis du repos absolu. Interdit de téléphoner, interdit de répondre au courrier et de faire des réunions de travail ! Seulement du repos et du sport pour prendre soin de nos petits corps, pour prendre soin de ce précieux serviteur. Ah ! la rusée, cherchant à nous faire comprendre combien chacun est plus précieux en bonne santé que par la fausse importance de toutes ses fatigues héroïques…

Au bout de deux ou trois jeudis, elle nous annonça soudain que cela pourrait être aussi le jour de la rencontre avec nos anges, tous ensemble réunis avec nos questions les plus brûlantes du moment. Et le jour du repos absolu devint brusquement le jour de l’Absolu tout court ! Au point que bientôt l’attente de notre rendez-vous du jeudi se mit à hanter toute notre semaine.